Instauré au XVIIIe siècle en tant que certificat de capacité, le permis de conduire que nous connaissons voit le jour en 1922. Au fil des époques, cet examen a dû s’adapter aux découvertes de l’industrie automobile et à une législation toujours plus pointue. Des premiers véhicules à la conduite supervisée, comment a-t-il évolué et quelles sont les perspectives pour son avenir ? Faisons le point.
Certificat de capacité et naissance du Code de la route
L’apparition du certificat de capacité coïncide avec les premières automobiles mises sur le marché. La réglementation concernant la conduite et l’usage de la route n’en est alors qu’à un stade embryonnaire, car peu démocratisée.
En 1917, les premières écoles de conduite voient le jour afin de passer le permis. Mais avant cela, une commission est chargée d’établir un Code de la route. Son travail aboutit en 1921 à une réglementation détaillée.
L’année suivante, le permis de conduire remplace le certificat de capacité et abaisse l’âge de 21 à 18 ans.
Les réformes du permis au XXe siècle
Il faut attendre les années 1950 pour que le permis de conduire comprenne l’obligation de connaître les règles qui régissent le Code de la route tout en assimilant la conduite. Période qui correspond aussi à la création des catégories de véhicules (permis A à F) et à l’instauration des limitations de vitesse.
Alors que les années 1970 tentent d’innover avec l’apparition des diapositives à l’examen, 1989 marque un tournant avec la naissance du permis à points. Désormais, les imprudences et les mauvais comportements au volant peuvent amener à la suppression du permis de conduire.
Permis à 1 euro, conduite supervisée… L’avenir du permis de conduire ?
A l’aube du XXIe siècle, le permis probatoire est instauré pour les jeunes conducteurs. Ils possèdent 6 points au lieu des 12 qu’ils récupèrent après deux ans de conduite sans infractions.
Une nouvelle réforme est envisagée début 2012. Sa mise en pratique est progressive. Elle vise à rendre financièrement accessible le permis, notamment avec le permis à 1 euro, tout en facilitant l’apprentissage. En ce sens, la conduite supervisée offre au conducteur de plus de 18 ans une formation semblable à la conduite accompagnée afin d’augmenter leur chance de réussite pour passer le permis.
Depuis 2013, le papier rose est remplacé par un permis électronique, afin d’empêcher les falsifications.