Dans toutes les communes de France, de nombreux aménagements urbains visent à améliorer le confort et la sécurité des riverains. Les passages piétons permettent de traverser une rue en toute sécurité ; les bancs en bois urbains permettent de se reposer ou de profiter du beau temps et les réverbères permettent de circuler de nuit en tout sérénité. L’éclairage public a d’ailleurs bien évolué depuis sa mise en place il y a plusieurs siècles ! Petit retour sur l’évolution des lampadaires extérieurs au cours de l’histoire.
Lampadaire, réverbère : étymologie et différence
Quand on parle d’éclairage public, deux termes reviennent régulièrement : lampadaire et réverbère.
D’un point de vue étymologique, le mot réverbère vient du verbe latin « verbero » qui veut dire frapper. En effet, à l’époque des premiers lampadaires, ceux-ci comportaient plusieurs miroirs qui était frappés par la lumière. Celle-ci était alors diffusée aux alentours pour éclairer la rue et la chaussée.
Quant au mot lampadaire, il fait référence aux lampades, des nymphes issues de la mythologie grecque, qui portaient des torches diffusant un halo de lumière.
Lampadaire est un terme assez large qui désigne à la fois les systèmes d’éclairage extérieurs et intérieurs. En revanche, le réverbère est uniquement utilisé pour l’éclairage de la voie publique.
Les premières lanternes
En France, il faudra remonter jusqu’en 1667 pour voir une première ébauche d’éclairage public. À l’époque, les autorités décident d’installer des lanternes aux extrémités des rues et à mi-chemin. Paris est la première à adopter ce système d’éclairage muni de chandelles. Très vite, les autres villes de France ont adopté le même système, qui s’est alors largement généralisé.
Bien entendu, les lanternes devaient être allumée manuellement. Dans chaque rue, des habitants étaient désignés pour se charger de cette mission à des heures définies.
Des lanternes aux réverbères
Il faudra attendre un siècle pour voir apparaître les premiers vrais réverbères. Les chandelles sont alors remplacées par un système d’alimentation à l’huile (de colza, de cameline ou de chanvre).
Les réverbères à gaz quant à eux ne font leur apparition qu’en 1812. Bruxelles est la première ville européenne à avoir adopté ce système d’éclairage public.
Petit à petit, les lampadaires extérieurs ont évolué, adoptant de nouveaux modes d’alimentation, comme l’électricité ou le sodium.
Les lampadaires d’aujourd’hui (et de demain)
Aujourd’hui, les lampadaires électriques sont très largement répandus dans toute la France. Malheureusement, ce système d’éclairage pose problème en ce qui concerne le développement durable.
Pour résoudre ce problème, il existe désormais des lampadaires publics munis de panneaux solaires. Ceux-ci disposent d’une batterie qui emmagasine l’énergie solaire, ce qui leur permet d’être complètement autonomes du système électrique.
Un gros travail a également été fait sur la diffusion de la lumière des réverbères afin de limiter au maximum la pollution lumineuse.