Nous avons connu l’époque où les chaussures de sport commençaient tout juste à être portée comme chaussures de ville. Aujourd’hui, ce phénomène encore très à part il y a ne serait-ce que 20 ans, a pris une ampleur telle que tout le monde en porte.
Dorénavant c’est la chaussure de ville des trentenaires comme des ados : la sneaker a quelque chose de particulier à notre époque. En effet les sneakers, si elles sont parfois produites et vendues par les ingénieurs des grands noms des équipements sportifs (on peut citer par exemple Reebok, Nike ou Converse), elles n’ont plus rien à voir avec les « baskets » que nous portions dans les années 70-80.
Voici venir les sneakers
Converse Star Player Canva
Au départ pensées pour la pratique des sports pour lesquels elles avaient été conçues, les baskets portaient des noms différents selon leur utilisation. Dans les années 1980 les adolescents ont eu l’idée de les porter au quotidien, mettant à la place des chaussures de formes classiques d’autres, à coup sûr de moindre qualité, mais plus douillettes, plus colorées et surtout portées par leurs idoles. On était encore à mille lieues de l’explosion de Converse, mais on sentait que l’imminence du nouveau millénaire allait chambouler tout ce qu’on avait connu de la mode. C’est justement à cette période que la NBA a commencé à squatter nos programmes TV et nos kiosques et où, suivant le modèle de ces sportifs américains, les jeunes d’ici ont en quelques années modifié durablement notre façon de voir les sports et les sportifs.
De la mode à l’invasion
Sneakers Converse rouges
Effet de mode des décennies 80 et 90, la basket s’est révélée un phénomène jamais vu. Si les ados des années 80 sont à son origine, la génération suivante l’a érigée en quelque chose de durable. Désormais, porter des chaussures New Balance c’est vivre avec son temps. D’ailleurs la chaussure femme comme la chaussure homme sont à mi-chemin entre les baskets des décennies 80-90 comme les Converse, et des chaussures copiant les formes typiquement italiennes telles que l’on en dégotait à pas cher dans les magasins de nos centre-villes.